L'infiltré Tome 1












► Auteur : Lou Garance
► Type : Roman
 Genre(s) : Drame - Romance
► Thématique : Enquête policière / Suspense / Prostitution / 
New Adult / Amour interdit / Policier / Érotisme
 Editions : Addictives
 Parutions : 2024
 Prix Public : 24€90
► Nombre de pages : 397
 Nombre de volume en VO : 1 ( terminé )
 Nombre de volume en VF : 1 ( terminé )


 Résumé  

Un accord périlleux avec un homme qui l'est tout autant...
 Peut-on vraiment refuser une mission dangereuse, quand la vie d'un être cher est en jeu ? 
C'est la question qui assaille Elena lorsque le lieutenant de police Darcy Aleksev lui fait une offre effrayante : en échange de son aide, il abandonnera les charges contre celui qu'elle aime comme un petit frère. 
Si elle accepte, Elena sait qu'elle court droit à sa perte : personne n'échappe à Baulieu, le criminel dont elle est censée infiltrer les rangs. 
Mais personne n'échappe non plus à la volonté de fer de Darcy Aleksev, qui est bien décidé à se servir d'elle pour faire avancer son investigation.

☼ Mon avis 

 Aujourd’hui, j’ai découvert mon tout premier roman avec un jaspage : un détail esthétique qui fait toute la différence et que j’étais impatiente d’ajouter à ma collection. 
 Je n’en attendais pas moins de cette lecture, même si je l’ai dénichée pour seulement quelques euros lors d’un vide-greniers.
Au final, ce fut une très belle découverte !
J’ai trouvé le récit mature, la romance est bien dosée, présente sans être trop niaise, et l’ensemble est mené avec justesse, sans tomber dans les clichés ni la lourdeur.
J’ai particulièrement aimé la plume de l’autrice.
 Vivante, percutante, elle nous tient en haleine du début à la fin. 
On a envie de savoir comment la mission va se dérouler, comment Elena va s’en sortir.
C’est un roman brutal à de nombreux moments !
 La façon dont les prostituées sont traitées par Beaulieu est révoltante et on comprend à quel point il est difficile pour elles de sortir de ce cercle vicieux.
Elena, elle, reste indépendante : elle fixe ses propres limites, ses conditions, elle choisit ce qu’elle accepte de faire ou non, et avec qui. 
Cette liberté est précieuse, surtout quand on voit tout ce qu’elle va endurer. 
Mais à cause de cette mission imposée par Darcy Aleksev, tout ce qu’elle fuyait, tout ce qu’elle refusait de faire, elle va devoir le subir malgré elle. 
Elle n’aura plus le choix de dire non, plus la liberté de poser ses conditions.
C’est dur et révoltant de la voir encaisser les coups, être traitée comme un simple objet, sous contrôle permanent, réduite à une marchandise.
En refermant ce livre, je garde en tête une histoire intense et sombre, portée par une héroïne forte et touchante malgré tout ce qu’elle endure. 
Une lecture qui bouscule, qui dérange parfois, mais qui ne laisse certainement pas indifférent. 
C'est un récit sombre et brutal, mais porté par une femme qu’on ne peut qu’admirer jusqu’au bout.

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Couverture : 1/2 points
Histoire : 2,75/4 points
Originalité : 1/2 points
Personnages : 1,5/2 points
Narration : 1,5/2 point
Fautes et erreurs d'impressions  : 0,75/1 point
Mon ressenti : 4,5/7 points














Shinkirari Tome 1












► Auteur : Yamada Murasaki
► Type : Seinen
 Genre(s) : Drame - Romance
► Thématique : Famille - Mariage - Quotidien - Société - Travail
 Editions : Kana
 Parutions : 2024
 Prix Public : 18€95
► Nombre de pages : 224
 Nombre de volume en VO : 1 ( terminé )
 Nombre de volume en VF : 1 ( terminé )



 Résumé  

« Je sais tout de mon mari. Je connais la taille de ses caleçons, ses plats préférés, ses manies quand il est agacé, les actrices qui lui plaisent...
Je ne lui ai pas dit que j'avais pris du poids. Je me demande s'il l'a remarqué.
Est-ce qu'il me comprend ?
Que sait-il de moi, sinon que je suis sa femme ? »

☼ Mon avis 

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les éditions Kana pour l'envoi du One Shot " Shinkirari ".
Shinkirari raconte l’histoire d’une femme au foyer dans les années 80, prisonnière d’un quotidien qui l’étouffe peu à peu.
C’est une lecture qui m’a profondément touchée, peut-être parce qu’elle fait encore tristement écho à ce que vivent encore trop de femmes aujourd’hui.
On ressent à chaque page le poids de la charge mentale : cette fatigue invisible qui épuise jour après jour.
Être mère, tenir la maison, tout organiser sans cesse, tout en supportant un mari qui, lui, rentre du travail mais ne lève pas le petit doigt pour alléger ce fardeau.
Tout repose sur elle, sans reconnaissance, sans soutien.
Ce qui m’a bouleversée, c’est cette routine qui ronge, ces gestes répétés, ces rêves mis de côté.
Mais malgré tout, au milieu de cette vie grise, elle garde ce besoin presque désespéré de reprendre sa vie en main, de sortir de sa cage en allant travailler. 
Non pas pour l’argent, mais pour exister autrement, retrouver un peu d’air, un espace à elle.
Et pourtant, même ce pas vers la liberté, son mari le balaye d’un revers de la main.
Pour lui, ce n’est pas " utile ". 
Elle n’a " pas besoin " de faire ça. 
Comme si ses désirs, son envie de s’accomplir, étaient des caprices sans importance.
Shinkirari m’a remuée, parce qu’il révèle ce silence qui enferme encore tant de femmes. 
Il m’a rappelé combien il est essentiel de parler de ce quotidien qu’on trouve « normal », mais qui est trop souvent une prison déguisée.
Une lecture que je recommande à toutes celles et ceux qui veulent poser un autre regard sur ce que cela signifie d’être femme, mère, épouse et sur tout ce qu’on attend encore trop souvent d’elles, sans jamais leur demander ce qu’elles veulent, elles !

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Couverture : 1/2 points
Histoires : 2/4 points
Originalité : 1,25/2 points
Personnages : 1/2 points
Dessins : 0,75/2 points
Dialogue : 1/1 point
Fautes d'impressions : 1/1 point
Utilisation des trames  : 0,5/1 point
Mon ressenti : 2,5/5 points

 


 











Silence Tome 1












 



 Auteur : Yoann Vornière
► Type : Global-manga
 Genre(s) : Action - Aventure - Fantastique
► Thématique : Monstres
 Editions : Kana
 Parutions : 2023
 Prix Public : 8€10
► Nombre de pages : 208
 Nombre de volume en VF : 4 ( en cours )






 Résumé 

Le jeune Lame et son village sont coupés du reste du monde. 
Les monstres, qui les repèrent grâce au son et plus particulièrement à la voix, les ont contraints à communiquer par la langue des signes.
Mais dans un monde où règne une nuit permanente, les ressources viennent à manquer.

 ☼ Mon avis 

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les éditions Kana pour l'envoi du premier de " Silence ".
Dans " Silence ", nous suivons l’histoire d’un jeune garçon animé par un désir profondément humain : celui de se sentir utile. 
Dans un monde ravagé, où sortir de chez soi revient à flirter avec la mort, il veut prouver qu’il peut, lui aussi, agir comme les grands. 
Son but ? 
Ramener quelques objets du quotidien, parfois un peu de nourriture, parfois juste de quoi tenir un jour de plus.
Mais dehors, le silence est une question de survie. 
Des créatures rôdent, sensibles au moindre son, un faux pas, un souffle trop fort… et c’est terminé. 
Le danger est constant, la peur omniprésente.
 Même les adultes peinent à s’en sortir, alors imaginez ce que cela signifie pour un enfant…
Pourtant, il sort. Il n’a pas vraiment le choix. 
Il veut aider, faire sa part, ne plus rester là, impuissant, pendant que ceux qu’il aime s’éteignent lentement autour de lui, rongés par la maladie, affaiblis par la faim, ou brisés par des tentatives de survie qui échouent les unes après les autres.
 Il n’a plus le luxe d’attendre ou d’espérer que quelqu’un d’autre prenne le risque à sa place.
Mais " Silence " n’est pas qu’un monde de peur. 
Il est aussi imprégné de magie, un jour, une inconnue apparaît, porteuse d’un espoir fragile : celui d’un lieu magique, où la paix règne, où les monstres ne rôdent plus, où les enfants peuvent enfin rire sans crainte.
Pour y parvenir, cependant, il faudra un dernier acte de courage : quitter les ruines familières, affronter l’extérieur tous ensemble… et laisser derrière ceux qu’ils ont déjà perdus.
 Silence, ce n’est pas juste une histoire de survie face à des monstres. 
C’est surtout celle d’un monde qui s’accroche à ce qu’il lui reste d’humanité. 
Dans l’ensemble, j’ai apprécié l’univers de ce manga, même si je n’ai pas été particulièrement convaincu par le physique ou le comportement du personnage principal. Mais l’espoir qui l’anime, cette volonté de vouloir offrir une vie meilleure à sa famille et aux autres, montre qu’il reste quelqu’un de profondément humain et qu’il mérite d’être suivi.

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Couverture : 1,5/2 points,
Histoires : 2,75/4 points
Originalité : 1,5/2 points
Personnages : 1,5/2 points
Dessins : 1,25/2 points
Dialogue : 1/1 point
Fautes d'impressions : 1/1 point
Utilisation des trames : 0,75/1 point
Mon ressenti : 3/5 points

 














The Most Heretical Last Boss Queen Tome 2

















► Scénariste : Tenichi
► Dessinateur : Matsura Bunko
► Type : Josei
 Genre(s) : Drame - Fantasy - Romance
► Thématiques : Jeux - Réincarnation / Transmigration
 Editions : Meian 
 Parutions : 2023
 Prix Public : 6€95
► Nombre de pages : 208
 Nombre de volume en VO : 3 (Abandonné)
 Nombre de volume en VF : 3 (Abandonné)






 Résumé 

J'ai réalisé que je m'étais réincarnée en l'infâme reine Pride, la boss finale d'un otome game. 
Ayant appris qu'une troupe de nos chevaliers s'est fait attaquer, nous prêtons main-forte depuis l'arrière avec mon frère adoptif Stale, mais le risque d'effondrement de la falaise se renforce de minute en minute et le capitaine est piégé sous un éboulement !
Je dois le sauver de cette mort certaine !

 ☼ Mon avis 

Ce deuxième tome confirme tout le bien que je pensais du manga.
L’héroïne continue de s’opposer au destin cruel qui lui est promis, et plus elle agit différemment, plus elle gagne le respect, voire l'affection, de ceux qui étaient censés devenir ses ennemis.
C’est intelligent, bien mené, et on s’attache de plus en plus aux personnages, dont les relations deviennent plus profondes et nuancées.
Il y a encore quelques répétitions de texte, notamment autour de son rôle de "méchante", mais rien de vraiment gênant.
L’univers garde son charme, et l’intrigue reste ouverte à plein de développements… ce qui rend la suite d’autant plus frustrante.
Le vrai problème, c’est que le manga s’arrête au tome 3, et on ne connaîtra pas la fin en manga.
On sent pourtant qu’il y avait matière à aller bien plus loin, à creuser cet équilibre entre rédemption et destin imposé.
C’est vraiment dommage de voir une histoire avec autant de potentiel s’arrêter en plein vol.
J’espère qu’une maison d’édition reprendra le light novel ou proposera une nouvelle adaptation en manga, car cette série le mérite largement.
Malgré tout, ce tome 2 m’a captivé.
L’évolution de l’héroïne, les choix qu’elle fait et les conséquences qui en découlent me donnent vraiment envie de lire le dernier tome, même si j’ai le cœur un peu serré.

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Couverture : 1,25/2 points
Histoire : 3/4 points
Personnages : 1,25/2 points
Dessins : 1,25/2 points
Dialogue : 1/1 point
Fautes d'impressions : 1/1 point
Utilisation de trames et/ ou colorisation : 0,5/1 point
Mon ressenti : 5/7 points