Bota Bota Tome 1
► Auteur : Itagaki Paru
► Type : Seinen
► Genre(s) : Comédie - Drame - Ecchi - Slice of Life
► Thématique : Amour - Sexe
► Editions : Kioon
► Parutions : 2025
► Prix Public : 7€95
► Nombre de pages : 216
► Nombre de volume en VO : 1 ( terminé )
► Nombre de volume en VF : 1 ( terminé )
☼ Résumé ☼
Mako Hikari est une femme à la constitution particulière, elle saigne abondamment du nez lorsqu'elle touche quelque chose de sale.
Son objectif : trouver un compagnon et avoir des relations sexuelles.
Désespérée, elle s'offre aux hommes sur son lieu de travail.
Néanmoins, aucun ne correspond à ses critères, aucun n'étant assez propre pour ça.
☼ Mon avis ☼
Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les éditions Kioon pour l'envoi du One-Shot de " Bota Bota ".
Autant " Beastars " ou " Sanda "restent lisibles par des ados avertis, autant " Bota Bota ", avec son sexe, ses corps nus et ses propositions explicites, relève clairement du manga pour adultes.
Nous suivons le quotidien d’une femme de 29 ans, du nom de Mako, célibataire.
Elle passe la plupart de son temps à proposer de coucher avec des hommes, dans l’espoir que l’un d’entre eux puisse stopper ou au moins accepter ses saignements de nez incontrôlables.
Malheureusement, tout le monde la regarde avec gêne, la fuit, et la moindre apparition de son flot de sang coupe court à toute envie.
C’est encore une fois une œuvre très unique signée Paru Itagaki, qui aime donner vie à des personnages profondément différents, marqués par leurs bizarreries et leurs blessures.
Sous son concept farfelu, " Bota Bota " parle surtout de solitude, de complexes et du rapport difficile au corps.
J’ai trouvé l’histoire de cette femme terriblement triste et sombre.
Elle voit tout comme quelque chose de sale, et vit avec un mal-être qu’elle peine à surmonter.
Son objectif reste simple mais douloureusement humain...
Trouver l’âme sœur, malgré cet obstacle qui la sépare des autres.
L’histoire reste un peu trop décalée à mon goût pour que ce soit un vrai coup de cœur, mais j’ai tout de même apprécié la lecture pour sa singularité et la manière dont Paru Itagaki ose aller au bout de ses idées, aussi étranges soient-elles.
Visuellement, on reconnaît immédiatement la patte de Paru Itagaki.
Son trait reste brut, expressif, avec beaucoup de jeux d’ombres et de coups de crayon très marqués. C’est moins fouillis que dans " Beastars ", mais toujours aussi singulier.
On sent cette intensité dans le gris, le noir, les textures, sans jamais perdre le fil de l’action.
Pour ma part, je ne dirais pas que j’adore le style, mais il ne me dérange pas non plus.
C’est typiquement du Paru Itagaki, avec son énergie et sa manière si personnelle de donner vie à ses personnages.
Ce n’est pas un manga que je relirai, mais je suis contente d’avoir découvert cette œuvre à la fois dérangeante, poétique et profondément humaine.
Paru Itagaki a encore réussi à créer un univers à part, où le malaise et l’émotion se mélangent avec une justesse déconcertante.
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