La Peste Tome 4
► Auteur : Kurumado Ryota
► Type : Seinen
► Genre(s) : Aventure - Drame - Tragique
► Thématique : Quotidien
► Editions : Michel Lafon
► Parutions : 2021
► Prix Public : 9€95
► Nombre de pages : 192
► Nombre de volume en VO : 4 ( terminé )
► Nombre de volume en VF : 4 ( terminé )
☼ Résumé ☼
Grâce aux efforts du docteur Rieux et des habitants d'Alger, l'épidémie recule enfin.
La ville bouillonne du retour prochain à la vie normale, et chacun dresse les plans pour l'avenir.
Mais pour le jeune médecin, il reste une ultime épreuve à surmonter, car la peste ne partira pas sans réclamer un dernier tribut.
☼ Mon avis ☼
Du début jusqu’à la fin, on a vu des gens tomber. Mourir.
Et même si la maladie semble se calmer dans ce dernier tome, on sent qu’elle rôde toujours, tapie dans l’ombre.
Elle ne disparaît jamais vraiment.
Elle attend et finit toujours par emporter quelqu’un.
C’est une menace silencieuse, brutale, imprévisible.
Ce manga le montre avec une lucidité glaçante : personne n’est à l’abri.
Les symptômes surgissent sans prévenir, et tout bascule en un instant.
Il n’y a ni héros ni privilégiés, juste des humains confrontés à l’invisible.
La Peste, c’est plus qu’un manga.
C’est une plongée dans une réalité qui a marqué l’histoire, un rappel cru d’un fléau bien réel qui a laissé des villes vides et des mémoires pleines de silence.
Les dessins sont simples, presque austères, mais c’est peut-être justement ce qui les rend aussi efficaces !
Ils ne cherchent pas à embellir l’horreur, juste à la montrer.
Ce qui me fascine, c’est la vitesse, la violence, l’absurdité de cette chose.
On pense avoir le temps, on croit pouvoir fuir, et puis non.
La peste prend... Sans négocier.
Dans ce dernier volume, on sent enfin poindre une lueur d’espoir.
Les habitants commencent à croire qu’ils pourront sortir, respirer à nouveau.
La courbe descend. Les regards se relèvent.
Mais à quel prix ? Et pour oublier quoi ?
La fin, douce-amère, laisse ce goût amer dans la bouche : celui de la survie.
Car même s’ils parviennent un jour à quitter cette ville, ils laisseront derrière eux des visages, des voix, des absents qu’on oubliera trop vite.
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