Backhome Tome 2
► Dessinateur : Toni Caballero
► Genre(s) : Action - Horreur - Mystère
► Editions : Kana
► Parutions : 2023
► Prix Public : 7€90
► Nombre de volume en VF : 2 ( terminé )
► Nombre de volume en VO : 2 ( terminé )
☼ Résumé ☼
Après être sortis vivants de l'orphelinat de Woscastle, Ann et Eiden jurent de se venger du capitaine Thomas, dont les intentions sont enfin révélées.
Mais les secrets que recèle la ville pourraient jouer un rôle décisif dans la bataille finale.
La vérité est sur le point d'éclater et de plonger Woscastle dans le chaos.
☼ Mon avis ☼
Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les éditions Kana pour l'envoi du dernier tome de " Backhome ".
Je viens de terminer Backhome et je doit dire que je suis très satisfaite de ma lecture !
L'histoire nous dévoile enfin les véritables raisons qui poussent le capitaine Thomas à agir comme il le fait.
Ce personnage, d'abord perçu comme un antagoniste implacable, se révèle sous un jour différent à mesure que l'on découvre son passé tragique.
Il n'était pas un être cruel à l'origine, mais un homme brisé par un drame qui l'a plongé dans une profonde rage.
Cette douleur l'a obscurci, lui faisant entreprendre des actions moralement discutables, notamment ses terribles expériences sur les enfants de l'orphelinat.
On ressent toute la complexité de ses motivations : il agit par peur de perdre, encore une fois, un être chère.
Les enfants, victimes de ces tests monstrueux, deviennent des créatures effrayantes en apparence, mais leur transformation symbolise bien plus qu'une simple altération physique.
Leurs métamorphoses sont le reflet de la douleur et du désespoir, créant une ambiance à la fois tragique et oppressante.
Sergio Hernández fait également preuve d'une grande audace narrative, n'hésitant pas à sacrifier ses personnages de manière brutale et inattendue.
Cette absence de pitié envers ses protagonistes rend l'intrigue encore plus percutante et cruelle.
Chaque mort, chaque perte, frappe durement le lecteur, intensifiant l'aspect dramatique de l'histoire.
Le rythme, bien qu'accéléré par moments, permet aux récit de garder une intensité constante.
j'ai remarqué que certains éléments auraient mérité plus de développement, mais cette concision contribue aussi à l'impact émotionnel de l'œuvre.
Visuellement, le manga est époustouflant.
Les décors sont d'une beauté saisissante et renforcent l'immersion dans cet univers sombre.
Chaque planche est soigneusement détaillée.
Ces illustrations donnent de la profondeur et j'aurais aimé voir des doubles pages aussi impressionnantes que celle du premier tome, qui était tout simplement magistrale.
Ce qui rend " Backhome " encore plus remarquable, c'est qu'il ne provient pas du Japon, mais de l' Espagne, prouvant que le format manga peut être brillamment exploité et réinterprété par des artistes venant d'horizons culturels différents.
En conclusion, " Backhome " est un manga qui m’a profondément marqué malgré sa brièveté.
Ses personnages tourmentés et son scénario sans concession m’ont emporté dans un univers sombre et fascinant.
En explorant des thèmes aussi puissants que le deuil, la douleur et les choix extrêmes, l’œuvre laisse une empreinte indélébile et révèle toute la richesse émotionnelle de la narration.
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