Kagurabachi Tome 1














► Auteur : Hokazono Takeru
► Type : Shonen
 Genre(s) : Action - Drame
► Thématique : Combats - Mafia - Vengeance
 Editions : Kana
 Parutions : 2025
 Prix Public : 7€30
► Nombre de pages : 216
 Nombre de volume en VO : 9 ( en cours )
 Nombre de volume en VF  : 5 ( en cours )







 Résumé 

Aspirant forgeron, Chihiro travaille chaque jour aux côtés de son père. 
De nature taciturne, il est tout l'opposé de son paternel, un homme qui a toujours le mot pour rire. 
Ils avaient tout pour vivre heureux... jusqu'à cette terrible tragédie.
Désormais, leur belle relation est tachée de sang, et leur bonheur est à jamais perdu. 
Consumé par la haine, Chihiro est aujourd'hui animé par une détermination sans faille...

 ☼ Mon avis 

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les éditions Kana pour l'envoi du premier tome de " Kagurabachi ".
Kagurabachi signe un premier tome prometteur, porté par un univers mêlant magie, katanas et tensions criminelles. C’est un shōnen qui va droit au but, avec un rythme maîtrisé et une ambiance qui se met rapidement en place.
Au cœur du récit, on découvre Chihiro, fils d’un forgeron talentueux. 
Avant d’aborder la tragédie qui va bouleverser sa vie, le manga prend le temps de montrer quelques instants du quotidien père-fils et c’est là que se trouvent, à mes yeux, les passages les plus chaleureux du tome.
Notamment cette scène où son père revient avec trois poissons frais. 
Il répète tellement qu’ils sont frais qu’on se demande presque s’il ne compte pas les manger. 
Quand Chihiro le lui fait remarquer son père lève les yeux au ciel avec cette expression qui dit clairement : " En vrai… oui, c’est faisable."
Un moment drôle, inattendu, qui rend leur relation vraiment attachante.
Et c’est précisément parce que ces scènes fonctionnent si bien que la mort de son père a un poids immense. 
La légèreté disparaît, laissant place à la rage et au besoin de justice qui vont désormais guider Chihiro. 
Héritier d’un katana ensorcelé créé spécialement pour lui, il avance avec une détermination impressionnante, prêt à affronter un monde où magie et criminalité s’entremêlent.
Graphiquement, le tome brille surtout dans ses scènes d’action, les combats sont fluides, lisibles, et les mouvements de katana sont magnifiquement rendus.
 À l’inverse, certains visages manquent parfois de naturel dans les moments calmes, avec des lignes un peu trop rigides.
 Rien de gênant, mais c’est notable.
Dans l’ensemble, c’est un bon début avec un univers fort, un protagoniste charismatique, une mise en scène efficace et juste ce qu’il faut d’humour pour humaniser le récit. 
Un lancement solide qui donne clairement envie de découvrir la suite.

--------------------------------------

Couverture : 1,75/2 points
Histoires : 2,75/4 points
Originalité : 1/2 points
Personnages : 1,25/2 points
Dessins : 1/2 points
Dialogue : 1/1 point
Fautes d'impressions : 1/1 point
Utilisation des trames / Colorisation : 0,75/1 point
Mon ressenti : 3,5/5 points







Disney Chills - Tome 1 

Le Pacte de la sorcière Tome 1















 Auteur : Vera Strange 
► Type : Roman
 Genre(s) : Aventure
 Editions :  Hachette Romans
 Parutions : 2020
 Prix Public : 11€25
► Nombre de pages : 224
 Nombre de volume en VF :  1 ( terminé )










 Résumé 

Shelly Anderson, 11 ans, n’a qu’une envie : être populaire dans son nouveau collège.
Il faut dire que, entre le divorce de ses parents, et le déménagement avec sa mère et son petit frère, la vie n’est pas facile pour elle.
Alors, le jour où elle découvre un mystérieux nautile qui lui fait rencontrer Ursula, la sorcière des mers, Shelly décide de saisir l’occasion. 
Elle passe un pacte avec Ursula, et tout change dans sa vie.
En bien… ? 
C’est ce qu’elle croit au début.
Mais très vite, la gloire dont elle rêvait se transforme en cadeau empoisonné.
Et Shelly n’a plus qu’une idée en tête : annuler ce pacte avant qu’il ne soit trop tard.

  Mon avis ☼

Aujourd’hui, je vous partage mon avis sur " Le Pacte de la Sorcière ", premier tome de la série de romans de Vera Strange centrés sur les méchants Disney. 
Passionnée par l’univers Disney et tout particulièrement par ses antagonistes, je devais absolument sortir ce livre de ma pile à lire.
 Et ce fut une très bonne surprise.
Le roman met surtout en avant l’importance de l’amitié et les mauvais choix que l’on peut faire pour être accepté. 
L’ensemble se lit facilement, c’est fluide, assez chill, et je n’en attendais rien de particulier, ce qui m’a permis de vraiment l’apprécier.
On y suit Shelly, une jeune fille qui souhaite plus que tout se faire des amies. 
Mais la moindre erreur, la moindre différence, devient pour ses camarades un motif de moquerie. Poussée à bout, Shelly commet alors un acte qu’elle n’aurait jamais imaginé, surtout pour quelqu’un qui défend autant la cause animale et l’environnement d’autant plus que ses parents gèrent un aquarium. Pourtant, elle cède pour être acceptée, et cet acte va la hanter tout au long du récit.
Prête à tout pour correspondre aux attentes des autres, Shelly se laisse peu à peu attirer par Ursula et finit par conclure un pacte avec elle, sans même s’interroger sur sa fiabilité. 
Pour Shelly, l’amitié devient alors un objectif absolu, au risque de totalement s’y perdre.
C’est un excellent ouvrage pour entrer dans ce genre.
 L’histoire, volontairement simple, se révèle pourtant très efficace.
 J’ai apprécié accompagner Shelly dans son parcours, même si ses amies  avec leurs éternels " hashtag trop ceci, hashtag trop cela "ont rapidement mis ma patience à l’épreuve.
Si le récit ne brille pas par une action débordante, sa conclusion, en revanche, m’a véritablement prise de court.
 Elle apporte une profondeur inattendue et éclaire tout le roman d’un nouveau regard. 
Je l’ai refermé avec la sensation d’avoir lu un livre bien plus nuancé qu’il n’y paraissait au premier abord.

--------------------------------------

Couverture : 2/2 points
Histoire : 2,75/4 points
Originalité : 1/2 points
Personnages : 1,25/2 points
Narration : 1,5/2 point
Fautes et erreurs d'impressions  : 1/1 point
Mon ressenti : 4,75/7 points



















ÓDR Tome 1


















► Scénariste : Maime Truc
Dessinateur : Locass
► Type : Global-manga
 Genre(s) : Aventure - Drame - Historique
► Thématiques : Combats - Guerre - Viking
 Editions : Kana
 Parutions : 2025
 Prix Public : 13€25
► Nombre de pages : 288
 Nombre de volume en VF  : 1 ( en cours )








 Résumé 

Au 9e siècle après Jésus-Christ, dans les terres froides et reculées du nord de la Germanie, un illustre guerrier scandinave s’est retiré loin des conquêtes et des batailles sanglantes. 
Mais un drame impliquant une jeune fille du village voisin va le sortir de sa retraite, et réveiller ses fantômes. 
La quiétude de la forêt va alors laisser place au bruit et à la fureur.

 ☼ Mon avis 

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les éditions Kana pour l'envoi du premier tome de " ÓDR ".
Je viens de lire ÓDR, un Seinen français très prometteur, ancré dans l’univers viking et prévu en seulement deux tomes. 
Amateur d’histoires de vikings comme pour " Vinland Saga " ou la version manga de " Assassin’s Creed Valhalla ".
 J’étais particulièrement impatient de découvrir celui-ci.
Nous y suivons Syn, une jeune fille différente : sourde de naissance, muette, elle lit sur les lèvres, a un lien avec les animaux et perçoit ce que les autres ignorent.
Très vite, elle va se fixer sur un homme imposant vivant seul dans la forêt, une rencontre marquante qui deviendra le point central de l’histoire.
Cet homme, au passé lourd et tourmenté, est un guerrier brisé, rongé par les remords et hanté par ses actes.
Deux êtres brisés, réunis par la souffrance, cherchant à s’extirper de la noirceur qui les consume.
Leur rencontre donne naissance à une histoire à la fois dramatique, puissante et profondément humaine.
 Les scènes de combat dégagent une vraie intensité, tandis que certains moments plus calmes laissent place à une émotion brute.
Graphiquement, c’est un style sombre, hachuré, presque rugueux, qui colle parfaitement à l’ambiance viking et au ton tragique du récit. 
Personnellement, j’ai bien aimé ce rendu brut, même si je peux comprendre que certains y soient moins sensibles.
En conclusion, ODR est une œuvre courte mais percutante, à la fois sauvage et poétique, qui interroge sur la rédemption, la solitude et la part d’ombre que chacun porte en lui. 
Une belle découverte française, aussi violente qu’émouvante.

--------------------------------------

Couverture : 2/2 points
Histoires : 3/4 points
Originalité : 1/2 points
Personnages : 1,25/2 points
Dessins : 1,25/2 points
Dialogue : 1/1 point
Fautes d'impressions : 1/1 point
Utilisation des trames / Colorisation : 0,5/1 point
Mon ressenti : 3,25/5 points


 












Great Kaiju Gaea - Tima Tome 2















► Auteur : KENT
► Type : Seinen
 Genre(s) : Action - Science-fiction
► Thématiques : Catastrophe naturelle - Monstres
 Editions : Kioon 
 Parutions : 2025
 Prix Public : 7€95
► Nombre de pages : 162
 Nombre de volume en VO : 6 ( en cours )
 Nombre de volume en VF : 2 ( en cours )






 Résumé 

Contre toute attente, le kaiju qui avait auparavant attaqué le village de Sukuba l'a cette fois protégé d'un nouveau monstre géant... avant de revenir à l'état de bille ! 
Surprise par la tournure des événements, Miyako récupère l'objet et découvre que Gaea-Tima la considère désormais comme sa mère.
Pour le Funé, l'institut de recherche sur les monstres géants, la bête constitue un allié redoutable en cas d'éventuelles attaques... 
Tandis que le groupe tente de comprendre le lien étrange qui unit la jeune fille et la créature, un nouvel ennemi fait son apparition ! 
Gaea-Tima réussira-t-il à le vaincre ?

 ☼ Mon avis 

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les éditions Kioon pour l'envoi du deuxième tome de " Great Kaiju " .
Dans ce tome, la confrontation est particulièrement intense entre Gaea-Tima et le nouveau monstre apparu.
Alors que Miyako est convaincue qu’il faut lui faire confiance, d’autres restent sur leurs gardes. Comment peut-on accorder sa confiance à une créature qui a déjà causé tant de dégâts ? 
Même si les États-Unis ont aidé financièrement il y à dix ans pour les aider à reconstruire la ville, une nouvelle catastrophe ne serait pas envisageable. 
C’est pourquoi tous doivent écouter chaque proposition et s’y plier pour éviter toute dérive.
Pour certains, Gaea-Tima reste un monstre bienveillant, prêt à tout pour protéger le village. 
Pour d’autres, il représente un risque trop important pour être laissé libre. 
Quoi qu’il en soit, il est évident que sans lui, les humains sont impuissants face à ce nouveau monstre, capable d’esquiver toutes leurs attaques avec facilité. 
Ce tome le montre clairement : les humains ont leur rôle à jouer, mais seuls, ils ne peuvent rien contre une telle menace.
Rien n’est encore acquis, et la question de savoir si certains monstres sont trop dangereux pour ce monde plane toujours.
La lecture de ce tome est rapide et captivante, en grande partie grâce aux scènes de combat très dynamiques. 
Personnellement, même si je ne suis pas particulièrement fan des histoires centrées sur les monstres, j’ai été agréablement surprise et pris par l’intrigue. 
Je garde toutefois quelques réserves et ne suis pas sûr de conserver cette série dans ma collection sur le long terme.
Cela reste néanmoins une lecture sympathique et prenante dès les premières pages !

--------------------------------------

Couverture : 2/2 points
Histoires : 2,25/4 points
Personnages : 1/2 points
Dessins : 1/2 points
Dialogue : 1/1 point
Fautes d'impressions : 1/1 point
Utilisation de trames : 0,25/1 point
Mon ressenti : 3,5/7 points




 











Mujina Into The Deep Tome 1
















► Auteur : Asano Inio
► Type : Seinen
 Genre(s) : Action - Thriller
► Thématique : Assassinat - Société
 Editions : Kana
 Parutions : 2025
 Prix Public : 13€25
► Nombre de pages : 200
 Nombre de volume en VO : 4 ( en cours )
 Nombre de volume en VF  : 1 ( en cours )







 Résumé 

Dans un Japon où les plus de 85 ans perdent leurs droits humains suite à une nouvelle loi, une simple carte détermine si vous avez encore le droit... d'exister. 
Il arrive aussi que des jeunes perdent leurs droits, où y renoncent volontairement ! 
Les exclus, appelés Mujina, vivent en marge : plus de lois, plus de limites. Et certains deviennent des assassins, intouchables et sans scrupules.
Ubume, tueuse redoutée, règne dans l'ombre... jusqu'à l'arrivée de Tenko, une nouvelle venue flamboyante et qui s'affiche sur les réseaux sociaux, transformant le meurtre en show...

 ☼ Mon avis 

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les éditions Kana pour l'envoi du premier tome de " Mujina Into The Deep ".
Je viens de lire Mujina Into the Deep, un titre très mature où viols, agressions, meurtres et sexe sont mis à l’honneur ! 
Comme vous l’aurez compris, ce n’est clairement pas un titre tout public.
Ce premier tome montre à quel point l’argent et la carte déterminent la valeur d’une personne. 
Dans ce monde, posséder une carte, c’est exister. 
Ne plus en avoir, c’est devenir un Mujina, un " non-axé ", exclu du système, sans droits, sans toit et sans avenir. 
Pourtant, ces exclus doivent survivre coûte que coûte !
 Certains se prostituent, d’autres deviennent tueurs à gages, prêts à tout pour quelques billets. 
Et dans cet univers où tout se vend et s’achète, la moindre erreur se paie au prix fort, la mort ou l’oubli.
Les dessins sont puissants, matures et dynamiques. 
Les scènes d’action, où les tueuses sautent de toit en toit comme des Yamakasi, impressionnent par leur fluidité et leur tension. 
Le rythme est soutenu et percutant, et l’on ne perd rien des détails visuels.
Plusieurs personnages se démarquent dans ce premier tome
Ubume est une tueuse à gages redoutable, peu importe pour qui, tant que le contrat est bien payé, elle exécute sa mission, quitte à s’associer à des individus douteux.
Nous suivons également une jeune fille de 15 ans, naïve, qui se laisse entraîner par des inconnus par curiosité et imprudence. 
Elle se fait voler sa carte et se retrouve en grand danger, jusqu’à ce qu’Ubume intervienne !
 Un geste qui ne faisait pas partie de sa mission initiale et qui révèle une facette inattendue de sa personnalité.
C’est également à ce moment que Tenko, débutante dans le milieu des tueurs à gages, fait son apparition et confronte Ubume. 
Tenko mise tout sur les réseaux sociaux, chaque geste, chaque expression est calculée pour se montrer et asseoir sa réputation.
Malgré un concept fort et des personnages au caractère affirmé, ce premier tome reste avant tout une introduction. 
Il pose les bases d’un univers fascinant, cruel et plein de promesses, ce qui m’a donné envie de découvrir la suite.

--------------------------------------

Couverture : 1,5/2 points
Histoires : 2,5/4 points
Originalité : 1,25/2 points
Personnages : 1,25/2 points
Dessins : 1,75/2 points
Dialogue : 1/1 point
Fautes d'impressions : 1/1 point
Utilisation des trames / Colorisation : 0,5/1 point
Mon ressenti : 3,25/5 points

 













Au bout du chemin Tome 1




















► 
Auteur : Hato Momoyama
► Type : Seinen
 Genre(s) : Drame - Psychologique - Thriller
► Thématique : Crime - Famille - Suicide - Traumatisme - Viol
 Editions : Delcourt-Tonkam
 Parutions : 2025
 Prix Public : 8€50
► Nombre de pages : 192
 Nombre de volume en VO : 3 ( terminé )
 Nombre de volume en VF  : 1 ( en cours )







 Résumé 

Après sept ans de peine pour avoir tué l’homme qui a poussé sa petite sœur Yuri au suicide, Kazuma Waku sort de prison. 
Malgré les années, il est toujours hanté par le meurtre qu’il a commis… 
Rongé par la culpabilité, il est résolu à expier son crime en se donnant la mort. 
Mais, en se rendant sur la tombe de sa petite sœur, il rencontre une jeune fille qui lui semble familière…

 ☼ Mon avis 

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les éditions Delcourt/Tonkam ainsi que l’application Gleeph pour l’envoi du premier tome de " Au bout du chemin ". 
" Au bout du chemin " est un manga bouleversant qui aborde des thèmes difficiles comme le viol, le suicide, le meurtre, la culpabilité, mais aussi les agressions commises par des professeurs et les séquelles psychologiques qu’elles laissent derrière elles.
C’est un titre qui prend aux tripes, qui dérange, et qui ne doit clairement pas être mis entre toutes les mains.
Ce jour-là, Kazuma devait aller chercher sa sœur, mais ne l’a pas fait. 
Selon moi, rien de ce qui s’est passé n’est de sa faute : le professeur a choisi le moment où elle était vulnérable. 
Lorsqu’elle rentre, en panique et en colère après lui avoir demandé pourquoi il n’était pas venu, elle finit par lui dire que tout va bien.
Complètement confus et dépassé, Kazuma n’a pas le temps de réagir… un instant perdu qu’il ne pourra jamais rattraper ou corrigé malheureusement ...
Depuis, Kazuma vit avec une culpabilité écrasante, persuadé qu’il aurait pu sauver sa sœur s’il avait su.
 La colère et le remords s’installent après ce drame, jusqu’au jour où il commet un acte irréversible, il tue l’homme responsable de cette tragédie. 
Ce geste, lourd de conséquences, bouleverse sa vie à jamais.
À son retour de prison, après sept ans, le manga illustre avec justesse la difficulté de son quotidien. Affronter les regards, rentrer chez lui, parler à sa mère ou simplement manger devient un combat.
 Chaque geste, chaque interaction lui rappelle sa sœur, son absence et l’acte qu’il a commis.
J’ai lu ce tome deux fois. 
La première lecture m’avait laissée un peu moins sensible, ayant enchaîné trop de lectures à ce moment-là. 
Mais je savais que ce titre avait énormément de potentiel, et la seconde lecture m’a profondément touchée.
 Les expressions, silences et regards traduisent avec une justesse remarquable la souffrance, la confusion et la solitude des personnages. 
Le trait de l’auteur, simple mais expressif, amplifie cette intensité émotionnelle.
L’œuvre soulève une question morale complexe,  peut-on réellement blâmer Kazuma d’avoir tué celui qui a détruit sa sœur ? 
Une réflexion intime et dérangeante, qui plonge le lecteur dans un dilemme moral profond.
La mère de Kazuma ajoute une dimension supplémentaire à l’histoire en ouvrant un orphelinat et en accueillant la fille du violeur. 
Un geste mêlant punition, pardon et reconstruction, qui montre combien chacun cherche à se réconcilier avec la douleur et à se pardonner.
" Au bout du chemin " est une lecture difficile mais profondément humaine. 
Un manga qui secoue et questionne, et qui reste longtemps en mémoire, tant par ses émotions que par la justesse de son récit.

--------------------------------------

Couverture : 2/2 points
Histoires : 3,25/4 points
Originalité : 1,25/2 points
Personnages : 1,75/2 points
Dessins : 1,5/2 points
Dialogue : 1/1 point
Fautes d'impressions : 1/1 point
Utilisation des trames / Colorisation : 0,75/1 point
Mon ressenti : 4/5 points